Dominique Villars a été médecin, botaniste et professeur de botanique français, né le 14 novembre 1745 au Villard, hameau de la commune du Noyer (Hautes-Alpes), et mort le 26 juin 1814 à Strasbourg (Bas-Rhin).
Le père de Dominique Villars, greffier pour la commune et le châtelain du village, lui apprend à lire et à compter. Issu d'une famille paysanne du Champsaur, c’est en gardant les troupeaux de sa famille que Dominique s'intéresse aux fleurs et découvre la botanique.
Grâce à des rencontres dues au hasard, il s’oriente vers la médecine et la botanique. Devenu orphelin de père à 15 ans, sa mère, Marguerite Dastrevigne, l’envoie chez un procureur de Gap pour s’y familiariser avec le droit. Il découvre le traité de médecine de Louis Guyon (vers 1527-1617) intitulé le Miroir de la beauté< et de la santé corporelle. Il rencontre peu après un médecin qui lui prête d’autres ouvrages de médecine dont ceux de Pierandrea Mattioli. Il s'intéresse alors de plus en plus à la médecine et la botanique.
La mère de Villars le marie à 17 ans, le 8 juin 1763, à Jeanne Disdier, une orpheline d’un village voisin dotée d'un petit pécule. De ce mariage, naîtront cinq enfants, dont l'un prénommé Dominique deviendra également médecin. Si la mère de Villars pensait le détourner de sa passion pour les plantes et la médecine, cela n'a pas été le cas, et le jeune homme continue à suivre ses centres d'intérêt.
En 1766, il rencontre l’abbé Dominique Chaix, botaniste amateur qui le forme véritablement à la botanique, avec lequel il parcourt les Alpes dauphinoises à la recherche de plantes inconnues, et qui lui fait découvrir l’œuvre de Carl von Linné. À la fin des années 1760, alors qu'il a 25 ans, il décide d’apprendre la médecine à Grenoble, afin d'exercer un métier correspondant à ses goûts et aussi d'avoir un revenu lui permettant de nourrir sa famille.
À son arrivée, il fait grande impression sur l’intendant de la province (le Dauphiné), Christophe Pajot de Marcheval, qui lui octroie une pension pendant trois ans. Il étudie alors la médecine chez les Pères de la Charité, qui administrent l'hôpital militaire de Grenoble. Villars continue d’herboriser dès qu’il le peut. Il visite également le Midi de la France et les collections botaniques de Montpellier, Nîmes et Marseille, et commence à avoir des échanges avec des botanistes de son temps.[...]
(Pour en savoir plus... avec Wikipedia)
Dominique Villars a écrit de nombreux ouvrages, en français et en latin, concernant la botanique mais aussi la médecine et des récits de voyage.
Voir un ouvrage de Dominique Villars :
Histoire des plantes de Dauphiné, 1786-1789 (3 volumes, illustrés par l'auteur lui-même).