lestrade Souvenirs

Argot et autres

Salut à tous,
Puisque nous sommes invités à compléter le répertoire voici une petite contribution :
Pour l'argot, Alain a dû oublier :
La biasse : le cartable, mot qui n'avait certainement pas disparu après 1963
Les internes étaient appelés les pencus par de nombreux externes.

Pour les profs on pourrait rajouter :
M. BUMAT : Le Bum's (Français Latin)
M. JONNAUT : L'Astrelle (orthographe non garantie, physique chimie)
M. COMBES : ? (histoire géo)
M. MAURER : Freddo (spécialiste du tour de Puymaure, il m'a appris à nager à la Répu ainsi qu'à Chico et Titi)
Pour les pions je me souviens aussi de :
FAURE : Phénomène
BOZZI Le Corse : ?
BLANCHARD GAILLARD : ?

Pour les élèves je ne veux pas révéler les surnoms de ceux de mon époque qui sont destinataires des messages (AUTARD, BASSET, BRUYANT, EYRAUD, et ...moi) mais j'en ai quelques autres :
GARCIN : La Jument (de Vitrolles)
CORREARD : La Lune (du Poët)
BARRAL (Frédéric et Xavier de Die) : les BARRAUX
ELZEARD : Zé
PREL : L'adjoint (il était du Noyer donc adjoint de Doudou FAUQUE)
IMBERT Max : Cacao (père épicier)
ANDRE JC : Bini (bon footballeur et Laragnais)
MEYER(pas toi Serge !) : Yeso (pour sa technique au foot, référence au Brésilien Yeso Amalfi)
GAUTHIER : Hannibal Barca (il arrivait de Tunis)
WERKLE : Pipistrelle
BERTRAND : Pétrin (père boulanger)
GUEYDAN JP : La Gued's (neveu du Pip)
ABRARD : Miel (père apiculteur)
ARNOUX : Quiquillon (il était d'Orpierre)
BATTUZ : La Batteuse (un physique XXL!)
BOYER : La Truite (père pisciculteur)
BRUNEL Yves : Kitchou (de mon temps et non grand buffle qui a dû suivre)
DAVIN : Toupin (ou toupine ?)

Un souvenir que j'aimerais partager :
Quelques mois avant la fin de la guerre d'Algérie (je ne sais plus si c'était l'année scolaire 61-62 ou la suivante) 3 internes pieds-noirs étaient arrivés au bahut, AUROUZE, LEOUFFRE et PESTOURIE. Nous ne connaissions pas leurs us et coutumes mais ils étaient très sympas et lorsque Titi, au réfectoire et prenant le tube de harissa pour de la sauce tomate, demanda à PESTOURIE, son propriétaire, s'il pouvait en mettre sur ses pâtes, celui-ci accepta avec malice. Titi accommoda donc généreusement ses pâtes avec ce qu'il croyait être de la sauce tomate ! Je crois bien qu'il n'a pas fini son assiette !
Personnellement je me suis rappelé de cette sauce quelques années plus tard à Alger où j'ai commencé à travailler en 1968 et ça m'a évité de me brûler le gosier car il y en avait sur toutes les tables des restos.
À la reviste
Lucien Latil
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